vendredi 11 janvier 2008

Histoire

L’histoire de l’équitation

Quelques dates :

- -426 av JC :

o Xénophon d’Athènes

§ art équestre

- 17em siécle :

o Pluvinel (1556-1606)

§ Cheval en avant

§ Livre : Airs relevés

- 18em siècle :

o La Guérinière (1688-1751) manège des Tuileries

§ Epaule en dedans

§ Livres : « Ecole de cavalerie », « Eléments de cavalerie »

- 19em siècle :

o Comte d’Aure (1799-1863) Manège de Versailles puis école de Saumur

§ Dressage du cheval dans son ensemble

§ Livres : Traité d’Equitation

o François Baucher (1796-1873) école de Paris

§ Cession de nuque, mâchoire, encolure

§ Livres : « Méthode d’Equitation basée sur les nouveaux principes »

- 20em siècle :

o Alexis l’Hotte (1825-1904) élève des deux précédents. Ecole de Saumur

§ Calme en avant et droit

§ Livre : questions Equestre

o De Carpentry (1878-1956)

§ Conquête de l’impulsion, abaissement des hanches

§ Livre : Equitation Académique

o Caprilli (1868-1907)

§ Monte en avant à l’obstacle

o Danloux

§ Position du Z

Le cheval, conquête de l’homme, a nécessairement suivi celui-ci dans tous les stades de son évolution.

Il est probable, et les textes classiques depuis la bible et Xénophon le démontrent, que l’art de dresser les chevaux, d’abord pour l’utilité de la guerre ou de la chasse, ensuite pour le plaisir, conduit inévitablement à ce constat : « de la douceur avant toute chose ».

La succession des nombreuses écoles de dressage depuis l’antiquité raconte cette longue marche de la brutalité des instruments de coercition (contraintes) étonnants, voyez les mors au musée de Saumur, jusqu’à cette douceur des moyens dont l’Ecole Française, à juste titre, s’enorgueillit depuis la Guérinière parce qu’elle procure au couple cavalier-cheval, ce qu’il faut avant tout pour priser l’harmonie.

L’amateur qui consulte la très belle anthologie de la littérature équestre de Paul Morand est frappé par les variétés et l’étrangeté des procédés dont nos ancêtres soulignaient l’emploi comme propice à obtenir un parfaite soumission.

L’école Napolitaine

Celle-ci remonte fort loin dans le passé. En effet, au 8éme siècle avant notre ère, la région napolitaine, la Companie, voit débarquer les colons grecs de grande renommée cavalière :

- Les Hippobotes (nourrisseurs de chevaux)

- Les Etrusques (originaires des Balkans)

Progressivement, ces colons deviendront les cavaliers campaniens. Nous les retrouverons au début du moyen âge. Entre temps, les principes de l’équitation avaient été formulés pour la 1er fois par un cerveau grec : Xénophon d’Athènes et son Art Equestre sur les principes desquels nous vivons encore. Tous les auteurs modernes reconnaissent la valeur de base de la formulation grecque (d’Aure, Decarpentry, Henriquet, …)

L’empire romain d’Occident s’écroule au 5em siècle. Au siècle suivant, l’empire romain d’Orient (les byzantins) reconquiert une partie des provinces perdues. Les Byzantins reperdront progressivement certaines provinces, mais se maintiendront assez longtemps, jusqu’au 12éme siécle au Campanie.

Bien entendu, les Byzantins avaient aussi gardé la tradition de la Grèce antique et les principes de Xénophon.

Au 12ème Siècle, l’homme de cheval disposait :

- De la ferrure à clous

- De la selle et de l’étrier

- Du double mors

- Des éperons

De la rencontre des cavaliers campaniens et des écuyers byzantins va naître en 1134 à Naples une académie d’2quitation que l’on suit à la trace jusqu’à la renaissance italienne (15ème siècle)

La Renaissance :

Jusqu'à la Renaissance, qu’il s’agisse de Cesare Fiaschi, auteur du 1er traité des Embouchures, de Féderico Grisare ou même de Samon de la Broue qui a écrit « Le Cavalier Français3, la sévérité des procédés fait dresser les cheveux sur la tête.

Le XVII siècle :

Richelieux démantèle les châteaux, symboles de la puissance féodale et néglige l’élevage. Monsieur de Pluvinel, maître de Louis XIII, a recours aux races étrangères. Il invente le travail entre deux piliers et l’usage de la chambrière, mais recommande la douceur.

M. De pluvinel (1556-1605)

- Persade - Ballotade

- Ruade - Cabriole

- Courbette

Pour conserver coûte que coûte la gentillesse, c’est toutefois toujours la récompense après le châtiment qui permet de ménager les bonnes grâces du Seigneur Cheval.

M. De Pluvinel énonce cette vérité première : « le cheval doit être en avant »

C’est à partir de son influence que l’empirisme limité au bon usage d’une monture de guerre ou de chasse se dépasse et tend à s’élever au niveau du raisonnement et de l’art, établissant les fondements d’une véritable esthétique.

Le XVIII

Et les liens pour les biographies des cavaliers célébres :
http://pagesperso-orange.fr/mbigo/
http://fr.wikipedia.org/wiki/Accueil

Le XIX

Vers 1814, Saumur va connaître son essor où vont se heurter, au départ, les élèves indirects de Versailles et des disciples de la nouvelle doctrine enseignée par l’Auvergne à l’Ecole militaire. Le 19ème siècle sera le siècle de l’affrontement de deux grands maîtres : D’Aure et Baucher.

La conclusion de cet affrontement sera tiré par le Général l’Hotte à la fin du 19ème et par Decarpentry durant la 1er moitié du 20ème siècle.

L’impulsion doit avoir pour le cheval dressé l’intensité lancinante d’un besoin physique impériexu et permanent.

Plus un procédé est puissant, plus les dangers de son application sont grands. Ce n’est pas le relèvement de l’encolure, c’est l’abaissement des hanches qui est le but à atteindre.

La Révolution du début du XXème siècle :

La fin du 19ème à vu l’essor de l’équitation sportive (après 1870) : point to point, steeple, cross, raids, concours de sauts.

Le cheval devenait un compagnon de sport, c’est l’époque du Caprillisme. Caprilli : officier italien qui élabore le système de monte en avant à l’obstacle et ouvre la voie à l’équitation moderne d’extérieur.

Entre les deux guerres mondiales, les cavaliers militaires français étaient parmi les plus brillants du monde, c’est la grande époque des de Laissardière, Bizard, Clavé … Il faut noter que teus ces cavaliers militaires ne sont pas issus de Cadre Noir car la méthode de monte à l’obstacle officialisée par Danloux, écuyer en chef, nuit à la solidité et à l’efficacité. « seuls,ceux qui ont appliqué le principe contraire à la doctrine Danloux, ont réussi » (Gudin de Vallerin).

Après la guerre 39-45, la motorisation, les différents conflits et certains errements techniques font que, à part quelques exceptions hors Cadre Nori, l’équitation militaire est en régression. Fontainebleau devient le centre des sports équestres militaire.

Ce sont les civils qui prennent le relais avec d’Orgeix, d’Oriola, de Maillé, … . Ils seront suivis par : Rozier, Roche, Roguet, Parot, Navet, …, d’Esmé en dressage, le Goupil en CCE

Parallèlement à cette équitation de haut niveau de plus en plus de civile, la France des centres équestre prend son essor progressivement à partir des années 50 avec la création des SHR, SHU, SHN et avec l’aide importante de l’armée et surtout des haras nationaux.

On peut dire que les années 70 marqueront vraiment le début d’une certaine démocratisation de l’équitation avec :

- Le développement et la création de Centres Equestres de plus en plus exploités par des indépendants.

- L’apparition des poneys clubs

- Le développement du Tourisme Equestre

- Le retour à la mode d’un certain nombre d’activités : jeux, voltige, l’attelage, les raids, …

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